CHATGPT
C'est en 2015 que Sam Altman avec Elon Musk et d'autres investisseurs, créent OpenAI, avec une montée des fonds de plus d'un milliard de dollars. Deux ans après, Elon Musk quitte le navire pour cause de conflit d'intérêts avec son entreprise Tesla.
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C'est en 2020, que OpenAI présente GPT-3, un nouveau modèle de langage "Generative Pre-trained Transformer" (transformeur génératif pré-entraîné), qui fonctionne au travers de messages en langage naturel, ce qui lui permet de répondre et de comprendre de façon naturel à un humain. C'est avec cette technologie que l'on peut créer des chatbots et des assistants virtuels qui ont le même langage que les humains.
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C'est grâce à GPT-3 que OpenAI a mis en ligne en 2022 ChatGPT, un mot-valise composé de "chat" (boîte de dialogue)» et "GPT" (l'outil de langage pré-entraîné). Il a la capacité de générer des articles, des emails, des poèmes, tout type de contenu rédactionnel dans tous les domaines et même le codage informatique.
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ChatGPT est entraîné via un apprentissage supervisé et de renforcement par des données créées par des humains pour l'entraînement du modèle. Ainsi ChatGPT ne peut fournir de fausses informations, si on tente de lui demander de raconter une histoire impossible, il va se baser sur les connaissances réelles en apportant un point de vue actuel. Il a aussi en mémoire les anciennes demandes faites par les utilisateurs afin de pouvoir s'améliorer dans ses réponses.
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Ces capacités en rédaction sont tellement incroyable qu'elles posent un véritable problème au sein du système éducatif, qui a dû remettre en question les outils d'évaluation afin d'éviter toute tricherie à l'aide de l'IA. L'autre problème constaté est celui de l'utilisation des données personnelles, on lui reproche de ne pas respecter le Règlement général sur la protection des données européen (RGPD) sur la collecte des informations et l’accuse de ne pas demander l'âge aux utilisateurs de ChatGPT. L'entreprise affirme en effet dans sa FAQ récolter notamment les noms, coordonnées, lieux de résidence et informations de cartes de paiement de ses utilisateurs.
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Un autre scandale a été mis à jour notamment sur les conditions de travails des salariés au Kenya qui sont censées modérer les discours haineux, ceux-ci doivent lire des textes sexistes et racistes ou décrivant automutilations, incestes ou contenus pédopornographiques afin d'apprendre à l’IA à les repérer. Sur des journées de neuf heures, où chacun des salariés doit lire plus de 200 textes faisant entre 100 à 1 000 mots, pour un salaire de 1,32 et 2 dollars de l’heure.
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D'autres problèmes ont été également pointés comme l'utilisation de ChapGPT dans la création de logiciels malveillants, la cybercriminalité et la désinformation. L'autre problème est celui des droits d'auteur en plagiant tout ce qu'on peut trouver sur le net avant 2021 sans citer les références des auteurs.
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